Publié le : 28/11/2023 à 08:00
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Région Grand Est 2023 - Internat à 1 € - C. Willer
- Christèle WILLER, vous êtes vice-présidente de la Région Grand Est, en délégation des Lycées et de l’Education. Madame WILLER, bonjour.
Bonjour.
- Depuis cette rentrée scolaire, la Région Grand Est a voulu favoriser l’égalité sociale et géographique, avec cette mesure forte : l’internat à 1€.
Oui, tout à fait. On a voulu l'égalité des chances en matière d'éducation. C'est vraiment ce qui nous a guidé, le Conseil Régional en cette nouvelle année scolaire. Nous avons voulu l'internat à 1€ pour que nos élèves puissent choisir leur orientation. Le but est vraiment de faciliter les mobilités et de ne pas avoir l'orientation qui est subie. Ainsi, nos élèves peuvent faire le choix qu'ils souhaitent de leur formation.
- Une mobilité facilitée et l’opportunité de choisir une formation en relation avec des métiers en tension.
Nous savons qu'actuellement, nous avons beaucoup de métiers en tension. Les lycées professionnels sont ciblés. C'est vrai qu'avec ce choix d’internat à 1€, c'était aussi l'idée que dans la ruralité, nos élèves puissent aller un peu plus loin et faire le choix de ces métiers qu'ils souhaitent, mais également des métiers en tension.
- Autre point, que vous souhaitez aborder, celui de l’aide à la cantine qui est renforcée.
L'aide à la cantine est passée de 0,55 centimes à 0,80 centimes. La Région Grand-Est accompagne la cantine à plus de 50% sur la totalité du coût du repas pour faire en sorte que nos lycéens puissent manger une alimentation correcte et durable.
- Un ordinateur pour chaque lycéen, c’est plus de 64 000 ordinateurs distribués depuis la rentrée scolaire.
Oui, nous avons continué le lycée 4.0. Les ordinateurs, pour rappel, sont mis à disposition gratuitement à tous nos lycéens. C'est aussi une aide pour le budget des familles. Comme vous l'avez dit, c'est 64 000 ordinateurs cette année. Et puis, depuis 2017, c'est 385 000 ordinateurs qui ont été mis à disposition des élèves.
- Un chiffre clé, plus d’un milliard consacré à la jeunesse dans le budget 2023 de la Région, dont plus de 700 millions pour les lycées. Pour vous, le lycée du futur doit être durable, sobre et économe.
Le lycée du futur ne part pas de rien. Nous sommes déjà dans une démarche mais cette année, nous avons souhaité faire une année de consultation. Nous sommes partis sur quatre axes. C'est un lycée que nous voulons qui participe au bien- être des élèves et à celui de la communauté éducative, un lycée qui prépare l'avenir, un lycée ancré sur son territoire, un lycée acteur de la transition écologique puisque c'est aussi une de nos grandes thématiques. Donc toute cette année, nous allons avoir une consultation, que ce soit avec les élèves, les professeurs, nos agents qui travaillent dans les lycées, pour voir comment ils voient le lycée du futur, comment ils voient le demain pour travailler dans ces lycées.
- En conclusion, au sujet de ce slogan, « Un avenir sans frein, le Grand Est, bâtisseur de destins », vous en dites quoi ?
Nous sommes là pour l'avenir de nos jeunes. Toutes les politiques que nous mettons en place, c'est pour améliorer le quotidien, leur bien- être, mais également leur formation du futur.
- C’était Christèle WILLER, vice-présidente de la Région Grand Est, au sujet de l’internat à 1€ et des lycées. Une coproduction des radios associatives, avec le soutien de la Région Grand Est.
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Auteur : Radios du GrandEst
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Publié le : 28/11/2023 à 08:00
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Région Grand Est 2023 - Internat à 1 € - Proviseur
La Région Grand-Est adoptait en juin dernier le plan régional pour la restauration et l'hébergement scolaires, afin de permettre à tous l'accès à l'éducation et à la formation. Parmi les mesures mises en place : l'hébergement en internat à 1€, destiné à l'ensemble des lycéens du secteur public. Pour en parler, monsieur Georges Lubrano, proviseur du lycée Jean-Moulin de Revin dans les Ardennes.
- À quel type d'élèves est destiné cette mesure ?
À tous nos élèves. C'est la réponse que je vous ferais parce que d'abord ce n'est pas établissement qui ferme ses portes et met des critères de sélection là-dessus : c'est à tous les élèves qui souhaitent être dans les dispositions d'un accompagnement, par exemple ; des élèves qui souhaitent être au calme pour pouvoir avoir tous les éléments à disposition pour suivre leurs études, qui n'ont pas forcément besoin de nous, mais qui ont besoin de cette structure ; il y a des élèves qui ont envie de la vie en collectivité, en groupe, ou bien alors de faire des activités qu'ils ne pourraient pas forcément faire à l'extérieur.
- Concrètement au niveau du lycée qu'est-ce que ça a changé ?
Écoutez, je vais vous donner deux chiffres. Deux nombres, plus exactement, c'est les nombres d'élèves qui ont fréquenté l'internat. Trente-neuf élèves il y a deux ans, et nous sommes à 54 élèves à ce jour. Effectivement c'est une augmentation des effectifs. Avec des effets qui sont dû au cadre de vie que l'on a amélioré, nous pourrons en reparler, et à la politique de la Région qui nous permet d'avoir des jeunes qui n'auraient pas fréquenté ou difficilement un établissement avec un internat, par le coût. Un Euro la nuitée – la nuitée –, ça permet à des familles de faire venir leurs jeunes de lieux un peu plus éloignés.
- C'est le cas, chez vous ? Il y a des jeunes qui viennent de l'extérieur de Revin ?
Bien sûr. C'est une majorité, déjà ! Nous avons des jeunes qui viennent de Charleville-Mézières, des jeunes qui viennent de Rethel, des jeunes qui viennent de Reims. Donc effectivement nous touchons au niveau géographique des jeunes de l'ensemble de l'académie. Mais pas seulement. Nous avons des jeunes qui viennent de Revin, parce que ça permet de mieux les suivre. Alors pourquoi viennent-ils de Revin, ou de Rocroi, alors qu'il y a des bus – 10 minutes – ? D'abord parce qu'il y a un suivi avec eux, personnalisé. Et pourquoi les parents acceptaient-ils de payer un surplus alors qu'ils habitent à 10 minutes ? Mais ils ne payent pas ce surplus parce que justement il y a cette aide qui permet à des jeunes... On sait que l'internat c'est des jeunes qui en ont besoin. Et donc la famille est plus à même de venir, d'accepter, que de dire « non, ça nous reviendrait trop cher ».
- Et ça permet aux jeunes d'avoir un cadre, de se lever tous les matins à la même heure, et de ne pas rater le réveil !
Quelque part oui ! (rires) Nous sommes vigilants là-dessus, il y a des Assistants d'éducation qui sont là pour assurer la sécurité, la vie de l'internat, qui les connaissances. Garçons, filles, ils ont leur Assistant d'éducation et qui permet d'avoir un petit peur ce rythme. C'est pour ça que nous avons demandé à des élèves de rester. Mais il n'y a pas que le rythme, pour éviter certains décrochages ! Il y a aussi l'encadrement plus scolaire, l'aide aux devoirs, par exemple, faire en sorte qu'un jeune puisse accéder à la documentation qu'il n'a pas forcément chez lui – CDI. Tout ça sont des éléments qui, si l'internat n'étaient pas accessible, ne permettraient pas à ces jeunes qui sont en situation en difficulté... Mais il y a d'autres jeunes qui ont besoin d'un soutien mais ne l'auront pas forcément, ou pas l'envie. Donc effectivement l'équipe d'encadrement est là pour assurer la vie de l'internat mais aussi pour aider, aiguiller les élèves au niveau de leur scolarité et de maintenir le cap qu'ils se sont fixés dans leur formation.
- Merci monsieur Lubrano d'avoir répondu à nos questions. C’était une coproduction des radios associatives avec le soutien de la Région Grand Est.
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Auteur : Radios du GrandEst
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Publié le : 28/11/2023 à 08:00
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Région Grand Est 2023 - Internat à 1 € - Parent d'élève
La Région Grand-Est adoptait en juin dernier le plan régional pour la restauration et l'hébergement scolaires, afin de permettre à tous l'accès à l'éducation et à la formation. Parmi les mesures mises en place : l'hébergement en internat à 1€, destiné à l'ensemble des lycéens du secteur public. Pour en parler, madame Fanny BOUDSOCQ, parent d'un élève interne au lycée Jean-Moulin de Revin, dans les Ardennes.
- Comment avez-vous eu connaissance de ce nouveau dispositif de l'internat à 1€ ?
Quand nous avons été visiter l'école pour le gamin.
- Qu'est-ce que vous en avez pensé ?
C'est super, franchement l'encadrement... Ils nous ont fait visiter, ils nous ont tout montré et franchement l'encadrement, rien à leur dire, tout est vraiment impeccable !
- Qu'avez-vous pensé quand on vous a annoncé le prix de l'internat à 1€ par mois l'hébergement ?
Ah nous étions contents ! (rires) Ça fait du bien parce que, ce n'est pas donné, un internat !
- Votre enfant aurait pu être à l'internat sans ce dispositif ?
Eh bien... oui, enfin... J'ai dû le mettre à l'internat parce que les trajets en train tous les jours ne sont pas évidents, parce que ça fait de la fatigue, et ils ne sont pas au top pour faire leurs études, quoi. Il aurait fallu que je m'arrange pour payer... Je payais tous les mois ! Là, c'est vrai, ça nous soulage, ça nous enlève une épine du pied !
- Vous voyez déjà le résultat sur votre budget ?
Oui, automatiquement ! Je ne me souviens plus à quel prix était la nuit, mais nous étions bien dans les environs de 150 à 200€ parce que ça dépend du trimestre, ce n'est pas le même prix tous les trimestres.
- Vous sentez votre enfant moins fatigué, ça marche pour lui, l'internat ?
Ah oui, oui ! Il n'est pas fatigué, il est au top dans sa scolarité, donc oui, il y a une grande différence !
- Pour lui aussi ? Que vous dit-il de l'internat ?
Ah ! Lui est heureux à l'internat ! Il est bien, ils peuvent faire leur travail, quand ils ont des devoirs. Il n'est pas fatigué le matin. S'il faisait la route tous les jours il n'y arriverait pas.
- Pour vous ce sera aussi l'internat l'année prochaine ?
Ah oui, il sera interne jusqu'à la fin de sa scolarité !
- S'il n'y avait pas eu d'internat ou que l'internat avait été trop cher, comment vous seriez-vous organisé ?
J'aurais fait tout mon possible pour qu'il reste à l'internat, parce que pour moi la scolarité de mon fils est plus importante, pour ses études. Je me serais mise en quatre pour qu'il puisse rester là-bas.
- Vous n'auriez pas trouvé un lycée plus proche, par exemple ?
C'est déjà le plus proche.
- Sans ce dispositif ça vous aurait posé problème au niveau du budget de votre famille ?
Ah oui ! Oui, ça nous aurait posé souci mais, comme je vous le disais, nous aurions essayé de tout faire pour qu'il puisse y rester. C'est vrai qu'1 euro ça nous arrange très, très bien !
- Merci, madame Boudsocq, d'avoir répondu à nos questions. C'était une coproduction des radios associatives avec le soutien de la Région Grand-Est.
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Auteur : Radios du GrandEst
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Publié le : 28/11/2023 à 08:00
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Région Grand Est 2023 - Internat à 1 € - Elève Interne
La Région Grand-Est adoptait en juin dernier le plan régional pour la restauration et l'hébergement scolaires, afin de permettre à tous l'accès à l'éducation et à la formation. Parmi les mesures mises en place : l'hébergement en internat à 1€, destiné à l'ensemble des lycéens du secteur public. Pour en parler avec nous, Thibault Larcher, élève de Première générale au lycée Jean-Moulin de Revin dans les Ardennes.
- Qu'est-ce que tu penses de la vie à l'internat ?
La vie a l'internat est très sympathique, très cool, je m'entends bien avec tout le monde, il n'y a pas de problème. L'internat est neuf et propre.
- Une journée-type à l'internat, qu'est-ce que c'est ?
Moi personnellement je me lève à 6h30, pour me préparer pour le petit-déjeuner à 7h. Les cours commencent à 8h, donc nous avons trente minutes, quarante-cinq minutes pour déjeuner – c'est largement suffisant. Puis nous avons les cours jusqu'à 17h30, l'internat ouvre à cette heure-ci. Nous nous préparons pour 18h pour l'heure de permanence jusqu'à 19h. Puis après nous allons manger, puis nous remontons à l'internat, où nous avons du temps-libre. Il y aune salle de jeu à l'internat avec un babyfoot, salle télé, jeu d'échec, nous pouvons jouer aux cartes et plein de choses. Donc après à 21h30 nous retournons dans nos chambres, et nous nous couchons.
- Et ensuite on recommence !...
Et après on recommence.
- Qu'est-ce que t'aime dans cette vie à l'internat, dans ce rythme ?
J'aime la convivialité de l'internat, tout simplement. J'aime bien être avec les autres, en groupe, et je préfère être à l'internat que chez moi.
- Est-ce que sans internat dans ce lycée tu aurais pu venir suivre les cours ici ?
Non, j'aurais tout simplement dû changer de lycée. J'aurais pris le lycée de Givet. À la base j'habitais à Rocroi, donc mon lycée de secteur était Revin. J'ai déménagé à Givet en décembre dernier.
- Là tu es en Première, l'année prochaine c'est la Terminale, donc tu seras encore à l'internat.
Oui, exactement, je serai encore à l'internat l'année prochaine.
- Tu dis ça avec le sourire donc tu as l'air d'avoir envie !
Oui. Oui,j'ai très, très envie.
- Comment se passe la vie en communauté avec tes camarades ?
Je pense que tout le monde prend ça avec plaisir, il y a beaucoup de sympathie entre nous. Il y a quelques disputes, mais c'est souvent vite réglé, et tout le monde s'amuse. Pour ma part je suis vraiment content de retrouver mes camarades de l'internat le lundi matin avec la reprise des cours.
- Ce sont des élèves qui sont dans la même classe que toi ou ça te permet aussi de rencontrer des élèves que tu n'aurais pas croisé dans le lycée autrement ?
Sans l'internat je n'aurais sans doute jamais croisé les élèves d'internat parce que je suis sur la voie générale et on va que 90% des personnes de l'internat sont en voie professionnelle, donc je ne leur parle que par le biais de l'internat.
- Est-ce que tu sais ce que tu souhaites faire en post-bac ?
Plutôt sur la voie des mathématiques... J'aimerais bien suivre une école d'ingénieurs.
- Merci Thibault d'avoir répondu à nos questions. C’était une coproduction des radios associatives avec le soutien de la Région Grand Est.
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Auteur : Radios du GrandEst
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Publié le : 26/12/2022 à 08:00
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Région Grand Est 2022 - ESS - Bruno MINUTIELLO
L'économie sociale et solidaire est une façon d'entreprendre autrement. On en parle avec Bruno MINUTIELLO, conseiller régional du Grand Est, délégué à l'économie sociale et solidaire. L'ESS, finalement, c'est la quatrième force économique après le commerce, l'artisanat et le monde agricole.
Alors oui, l'économie sociale et solidaire est devenu la quatrième force économique. Et c'est important parce que, quand on parle d'économie, c'est vraiment une économie à part entière. C'est un modèle économique un peu différent, qui ne s'appuie pas sur un côté financier, comme on peut connaître dans les sociétés classiques. Mais qui met vraiment au cœur de l'économie, au cœur de son activité, l'humain, l'écologie, la transition numérique, l'ensemble des autres ressources qu'on peut trouver dans une entreprise. C'est important, et on le voit bien puisqu'elle est en fort développement depuis quelques années maintenant.
C'est un secteur très large puisqu'il va du monde associatif au grand mutuel. Quel est le dénominateur commun entre toutes ces entités vie ? Est-ce que c'est l'humain ?
Je pense que c'est réellement l'humain qui est le dénominateur commun de l'ensemble des entreprises qui sont plutôt du côté de l'économie sociale et solidaire. Pourquoi ? Parce que ce sont des entreprises qui ont décidé, à un moment donné, de ne pas privilégier le côté financier : les dividendes, la distribution, mais qui préfère redonner à ses employés, redonner au consommateur, notamment aux gens qui viennent chercher autre chose que simplement un produit ou un service. Ils sont là pour aller chercher ce qu'on cherche nous tous depuis quelques années, c'est remettre l'humain au milieu de cette vie. C'est vraiment l'humain qui est le dénominateur commun de l'ensemble de ses entreprises.
Quand on parle commerce, artisanat ou agriculture, on est dans un cadre bien précis. Pour l'économie sociale et solidaire, on peut tout entreprendre.
C'est la particularité de l'économie sociale et solidaire. C'est une économie qui est inventive, complètement inventive. C'est-à-dire qu'aujourd'hui on part d'une idée parfois étonnante, innovante, surprenante, et puis on y construit autour un modèle. Un modèle, comme on l'a dit tout à l'heure, qui n'a rien à voir avec l'économie classique. Ce qui est bien c'est qu'en plus c'est une économie qui est inclusive, c'est-à-dire qu'elle est issue du territoire. Souvent, ce qui est important, et on l'a vu, ce n'est pas une économie délocalisable. C'est-à-dire que comme elle est issue du territoire, elle ne peut pas être ailleurs que dans le territoire.
La région Grand Est est très engagée sur le secteur de l'ESS. L'objectif est de faire progresser cette forme d'entreprenariat dans les années à venir. Pour ça, la région accompagne et aide financièrement les porteurs de projets.
La région Grand Est, depuis 2017, a bien pris toute conscience de l'économie sociale et solidaire sur l'ensemble du grand territoire Grand Est. Notamment par rapport à ça, elle l'inscrit dès 2017 dans son schéma régional de développement économique. La région Grand Est a souhaité que l'économie sociale et solidaire soit l'un des piliers du développement économique territoriale. Pour ça, tout simplement, on n'y a adossé des dispositifs d'aide en terme d'investissement, mais pas que. Des aides au fonctionnement, à constituer des groupes pour que l'ensemble des acteurs de l'économie sociale et solidaire puisse opérer ensemble. Tout ça fait que depuis quelques années, notamment suite aux différents dispositifs que la région Grand Est a mis en place, on voit bien qu'il y a un fort développement des structures de l'économie sociale et solidaire dans le Grand Est.
Bruno MINUTIELLO, où trouver toutes les informations à ce sujet ?
On peut trouver l'information, et notamment les aides que nous pouvons accorder, sur notre site Internet, mais pas que. Il suffit de se rapprocher des maisons de région, puisqu'il en existe dans chaque département et puis on pourra les accompagner. Et vous avez également des fabriques à projets d'utilité sociale qui existent, qui permettent de mettre en commun des idées, et notamment des modèles et d'aider à faire émerger l'ensemble des idées innovantes, parce qu'on est vraiment dans une économie très innovante . On a ces fabriques à projets qui peuvent permettre d'aider et d'accompagner des porteurs de projets pour pouvoir réaliser ce qu'ils souhaitent faire.
Une info disponible sur grandest.fr.
Production des radios associative avec le soutien de la région Grand Est.
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Auteur : Radios du GrandEst
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Publié le : 26/12/2022 à 08:00
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Région Grand Est 2022 - ESS - CRESS
PODCAST CRESS Grand Est Emmanuelle Beyer
CR: Avec Emmanuelle Beyer, présidente de la chambre régionale de l’ESS Grand Est. Nous revenons aujourd'hui sur cette économie émergente dans notre région autour de la solidarité. Bonjour Emmanuel Beyer.
EB: Bonjour Cédric Rouillon.
CR: On rappelle que la CRESS du Grand Est sert à représenter ces acteurs auprès des pouvoirs publics et plus largement à promouvoir le concept même d'économie sociale et solidaire. Concrètement, ça passe par de l'appui à la création et au développement des entreprises, par de la formation, de l'observation, de l'information. Est-ce que c'est bien résumé?
EB: C'est parfaitement résumé. Je vais encore rajouter quelques indications. C'est que notre chambre régionale a un rôle politique, un rôle économique et surtout, comme vous l'avez déjà précisé, un rôle d'animation sur cette région Grand Est.
CR: Avec une notion de proximité.
EB: Oui, oui, notre chambre régionale est répartie sur des antennes, donc il y en a une à Strasbourg, une à Nancy, une à Metz depuis peu et une Reims.
CR: Vous êtes bien placée, et peut être la mieux placée pour nous décrire l’ESS. Qu'est-ce qu'elles représentent dans le territoire, ces organisations de l'économie sociale et solidaire, concrètement ?
EB: Faut rappeler que l'économie sociale et solidaire est surtout une économie de poids, notamment en matière d'emploi au niveau du Grand Est, puisqu'elle représente aujourd'hui deux 215 000 emplois, soit 11,35 % des emplois sur le Grand Est, contre 10,5 sur le national.
CR: L’ESS correspond aussi à des structures juridiques extrêmement variées, allant des associations jusqu'aux mutuelles, en passant par des sociétés classiques. On parle de plusieurs familles dans votre jargon ?
EB: Oui, c'est ça. On parle effectivement des familles de l’ESS, dont des structures qui sont extrêmement différentes. Donc on y retrouve les associations, on y retrouve les coopératives, les fondations, les mutuelles et les entreprises donc qui sont effectivement agréés ESUS.
CR: Et finalement, qu'est ce qui les rassemble ?
EB: Avant tout, Ce sont les valeurs que nous partageons, les valeurs de solidarité notamment, et puis les systèmes de gouvernance. On est sur un système de gouvernance démocratique, donc un homme, une voix, je veux dire on a une gestion désintéressée, on est bien sur des modèles économiques où nous ne sommes pas financés, notamment par l'impôt. Je veux dire, on a un fonctionnement où il y a plutôt des adhérents, des associés, mais qui travaillent collaborativement pour l'intérêt général et l'utilité sociale.
CR: Intérêt général, mais économie. Néanmoins. L'argent n'est pas un tabou.
EB: La première lettre de l’ESS, c'est bien l'économie à part entière. Voilà. Mais c'est une autre forme d'économie où on met la valeur, l'humain au cœur même du projet.
CR: Et comment se situe notre région Grand Est en termes de développement de cette économie solidaire?
EB: On peut dire que dans ce qu'on appelle le schéma régional justement de notre région Grand Est, l’ESS est clairement inscrite. On a eu même la chance dernièrement d'avoir un quatre pages dédiées à l'économie sociale et solidaire portées par la région. Donc il y a des avancées, on a encore du travail puisqu'il faut qu'on collabore davantage avec nos politiques. Mais nous sommes accompagnés par la région pour mener en partie nos missions, mais pas que.
CR: Emmanuelle Béart Ça intègre aussi la notion d'articulation justement le Grand Est, et puis toutes les parties prenantes.
EB: Oui, exactement. Donc, et notamment au niveau du Grand Ouest, l'impulsion et la mise en place d'une gouvernance unie, donc autour d’ESS, qui rassemble l'Etat, la Région et la CRESS grand Est. Donc nous avons la chance aussi à travers la région Grand Est d'avoir un nouveau conseiller régional de l'économie sociale et solidaire qui est Bruno MINUTIELLO, avec lequel nous échangeons assez régulièrement et nous essayons ensemble de contribuer à des travaux communs. Et justement, notamment à travers cette gouvernance unie pour pouvoir travailler plus étroitement ensemble sur les nouvelles orientations des politiques publiques.
CR: Emmanuel Bayard Merci d'être venu présenter l’ESS. Et puis cette Chambre régionale CRESS Grand Ouest que vous présidez.
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Auteur : Radios du GrandEst
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Publié le : 26/12/2022 à 08:00
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Région Grand Est 2022 - ESS - Fabrique à Projets
Dans le cadre de l’économie sociale et solidaire, la région Grand Est a soutenu la mise en place d’une structure d’utilité sociale, la conciergerie solidaire 51, dès janvier 2021, située à Reims.
Nous sommes venus rencontrer la co-directrice Mme Mozet afin qu’elle nous en dise un peu plus.
Bonjour Madame Mozet, nous souhaitions vous rencontrer pour que vous nous en disiez un peu plus sur cette conciergerie solidaire: pourquoi solidaire et surtout comment ce projet est née au sein de la Ville de Reims?
Bonjour et merci de l’intérêt que vous portez à notre projet. La toute première conciergerie est née il y a 10 ans à Bordeaux au sein d’un tiers lieu, qui s’appelle Darwin. Ce projet s’est développé par la suite dans d’autres villes en France. Pour la Marne l’idée du projet est née lors de la journée Star up de territoire, qui consiste à réunir plusieurs acteurs pour échanger sur des idées de projets en réponse aux problématiques que peuvent rencontrer les territoires.
Donc lors de cette journée start up, notre président actuel David Leroy a rencontré Sylvain Lepenteur, qui est fondateur de la conciergerie et c’est comme cela qu’a émergé le projet .
Quelle est l’originalité de cette conciergerie par rapport aux services que vous proposez ? Quels domaines ?
Une de nos valeurs principalement est la solidarité.
Notre spécificité est de rendre ses services avec un impact positif puisque le concierge qu’on emploie et qui vient physiquement dans l’entreprise, est une personne en insertion que l’on va accompagner et deuxièmement tous les partenaires pour la plupart avec lesquels on rend nos services, sont des acteurs locaux issus de l’économie sociale et solidaire .
Qui fait appel à vous ? Des entreprises, des habitants, comment cela se passe ?
On adhère, s’inscrit, comment fait on?
Principalement ce sont des entreprises qui font appel à nous: il peut y avoir des collectivités, des bailleurs sociaux, des acteurs publics. Pour le fonctionnement, l’entreprise finance la présence de la conciergerie par un abonnement qui équivaut à quelques euros par mois et le salarié paye uniquement son service donc on ne prend pas de commission sur les services parce que nos partenaires proposent des tarifs préférentiels puisque l’objectif c’est de faciliter l’accès aux services que l’on peut proposer dans nos conciergeries.
Ensuite on a un deuxième modèle de conciergerie, ce sont les conciergeries de quartier où on va travailler avec un bailleur pour mettre en place des comptoirs de conciergerie dans les quartiers, l’objectif de notre présence étant de créer plus de lien dans les quartiers et d’animer la vie des quartiers à l’aide d’un programme d’animation que l’on va établir avec les habitants du quartier .
Avez vous un tout premier bilan de votre action sur le territoire Rémois?
Comme vous le savez, effectivement la structure est jeune mais on peut déjà vous donner quelques chiffres plutôt positifs pour nous. La première année a été consacrée à une première phase de développement donc on a ouvert deux conciergeries de quartier et une conciergerie d’entreprise avec le bailleur social Plurialnovilla, et on a également au sein de notre entreprise touché plus d’un tiers des salariés .
Donc justement par rapport à tout ce que vous venez de me dire, pour conclure, je souhaiterai savoir si une structure comme la vôtre souhaitait s’implanter quels conseils lui donneriez vous ?
Comme conseils ce que je pourrai donner ou plutôt dire c’est que au sein du réseau national de conciergeries solidaires on dispose d’un laboratoire de l’innovation qui va permettre d’accompagner les porteurs de projets à développer des conciergeries solidaires sur le territoire et en même temps au sein de Set Up et de leur fabrique à projets; on peut aussi accompagner sur un projet de conciergerie solidaire et pour rassurer également les personnes qui seraient amenées à porter un tel projet au sein du réseau national on est très régulièrement en contact avec les chargés de développement, les responsables opérationnels qui peuvent nous apporter des conseils afin de nous aider à mieux mutualiser nos pratiques et qui sont toujours disponibles si on a besoin d’aide .
Pourriez-vous laisser vos coordonnées?
Bien sûr vous pouvez me contacter directement au 07 49 14 08 40.
Et comme mot de la fin ce que je peux dire c’est que la conciergerie solidaire c’est un super beau projet au sein duquel on a plusieurs champs d’actions, autant sur le volet insertion sociale aider les personnes à se réinsérer, autant sur le volet économie locale puisque l’on travaille avec des prestataires locaux, on se positionne en porteur d’ affaires également et aussi pour toutes les aventures que l’on peut vivre au sein des conciergeries.
Je vous remercie.
Cette production radiophonique a été réalisée par les radios associatives soutenues par la Région Grand Est .
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Auteur : Radios du GrandEst
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Publié le : 26/12/2022 à 08:00
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Région Grand Est 2022 - ESS - Scherberich
Scherberich est une entreprise colmarienne, née en 1937, dans le domaine de la maçonnerie avec une spécialité, au fil du temps : la rénovation de monuments historiques. Je suis avec Alain Petersen, vous êtes le gérant de cette société Scherberich MH, c'est quoi cette spécialité monument historique ?
Donc la spécialité des monuments historiques dans notre domaine, c'est tout ce qui est maçonnerie et pierre de taille, essentiellement.
Ça se traduit par quoi ?
On intervient à la fois sur des monuments qui sont classé monuments historiques et également tout ce qui est notre patrimoine environnant, aussi bien les lieux de culte, que les châteaux ou les remparts qu'on a à Neuf-Brisach, par exemple. On répond à des appels d'offres. Notre marché principal c'est tout ce qui est marchés publics.
L'entreprise a connu des difficultés dans les années 2000. Elle est tout de même sur rebondir grâce a l'implication de ses salariés. Elle a été placée en liquidation judiciaire en 2020, mais l'entreprise a été reprise par un peu plus de 20 salariés qui se sont constitués sous forme de société participative sur le champ de l'économie sociale et solidaire (SCOP).
Suite au redressement judiciaire du 3 mars 2020, on a décidé de se regrouper, l'ensemble du secteur des monuments historiques dans lequel j'étais chef du service à l'époque. On s'est réunis, on avait une volonté de garder notre savoir-faire, notre maîtrise de la pierre dans la région. C'était notre moteur pour reprendre sous forme de scope. C'était l'ensemble des salariés qui se sont regroupés pour ça.
C'est une démarche qui peut s'avérer compliquée, mais vous avez bénéficié de nombreuses aides : des aides financières, des aides logistiques, dont la région Grand Est.
On a donc bénéficié de tout ce qui est Acre, c'est l'aide à la reprise des entreprises. On a les Arce également. Ensuite, la bourse d'émergence qui vient de la région à hauteur de 4000 € par personne, ce qui représentait pour l'ensemble du groupe 92 000 €, ce qui n'est pas neutre. Et enfin, c'était la mise dans le tronc commun des primes de licenciement de chacun.
Chacun a donc mis des deniers pour créer cette entreprise. Pas de dividendes reversés, des bénéfices qui permettent de moderniser cet outil. Et puis vous êtes en phase de recrutement aussi, vous avez besoin de nouveaux collaborateurs.
C'est ça, on a besoin de nouveaux collaborateurs. Parce que dans les 23 personnes de base, c'est une population vieillissante et pour laquelle on a besoin de renouveler les gens. C'est un métier très très physique. Donc aujourd'hui on recherche aussi bien des chefs de chantier, chefs d'équipe, que des compagnons maçons. La porte est grande ouverte pour faire entrer de nouveaux collaborateurs.
Et pas besoin de prérequis, il suffit d'avoir des compétences en maçonnerie. Vous, vous accompagnez ces personnes pour les amener vers cette spécificité du monument historique.
On les forme en interne à notre métier. C'est un métier de niche, donc forcément on a un savoir-faire un peu différent. On a besoin de transmettre ce savoir-faire pour ne pas le perdre.
Avec un peu plus d'un an d'expérience dans ce mode de fonctionnement, sous le statut de SCOP, une entreprise de l'économie sociale et solidaire, tout d'abord qu'est-ce que vous en retenez et puis quel conseil avez-vous envie d'adresser aux entrepreneurs salariés qui pourrait se lancer dans cette aventure ? Est-ce qu'il y a des personnes ressources à qui il faut s'adresser ?
Je conseille tout d'abord de se rapprocher de l'union des SCOP de la région Grand Est. Ce sont des gens qui sont formidables et qui nous ont accompagnés du début à la fin et encore aujourd'hui. Chaque année on se réunit, on se voit, et on évolue ensemble et il nous propose des formations. Donc on est vraiment pas laissés à l'abandon, on a vraiment des outils qui nous permettent d'évoluer, nous, à notre niveau. Je vois que moi, pour la partie gérance, la seule chose qui a changé par rapport à mon poste d'origine, ils m'ont m'ont accompagné. Ils ne nous ont pas laissés de côté.
les-scop-grandest.coop : une belle banque d'information, si vous souhaitez vous lancer dans l'aventure.
C'était une production des radios associative, soutenu par la région Grand Est.
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Auteur : Radios du GrandEst
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Publié le : 12/12/2022 à 08:00
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Région Grand Est 2022 - Life Biodiversité - Franck LEROY
La Région est propulsée, via la Commission Européenne et le programme Life, à un niveau supérieur de l'action environnementale, grâce a des moyens pour lutter contre l'érosion de la biodiversité. Alors, parlons-en, en compagnie de Franck Leroy, Premier Vice-Président du conseil régional du Grand Est et chargé de l'environnement , de la transition écologique et du SRADDET, le schéma régional d'aménagement de développement durable et d'égalité des territoires.
La Région Grand Est a été candidate pour un programme Life. Le programme Life est un programme de préservation de la biodiversité créé depuis déjà une trentaine d'années par la Commission Européenne. Et, jusqu'ici, il n'y avait que des pays qui étaient candidats. Et il y a deux ans, la Région Grand Est a postulé, compte tenu de son potentiel en matière de biodiversité, pour bénéficier d'un programme Life. À notre grande surprise, on a été acceptés. Ce qui veut dire que, aujourd'hui, la Région Grand Est est la seule région d'Europe, à porter un programme Life qui, normalement, est porté par un pays. Par exemple, début 2022, on nous a remis officiellement les clés, de manièr symbolique, de ce programme avec la Finlande, donc c'était bien un pays et une région. Très concrètement, la Commission Européenne confie des moyens budgétaires extrêmement importants à la région, pour qu'elle finance un certain nombre d'actions qui visent à protéger les espèces des milieux naturels, qui vise à préserver la biodiversité, notamment du changement climatique, qui vise à améliorer les pratiques agricoles pour préserver la biodiversité, ou encore à mieux gérer les milieux naturels. Donc c'est vraiment un acte de confiance important, qui implique des moyens. C'est un programme de 25 millions d'euros sur 10 ans, donc c'est des sommes considérables. C'est du fonctionnement, donc c'est-à-dire que ce sont des recrutements qui sont intervenus et, les agents qui ont été recrutés, au titre du programme Life, par la Région, vont être dispatchés sur l'ensemble du territoire pour aller au contact des acteurs : les agriculteurs, les élus locaux, toutes les personnes qui sont susceptibles de pouvoir agir sur la biodiversité.
Et donc tous les pays vont dans le même sens ? Puisque ça ne concerne pas uniquement la France, comme vous venez de nous le dire.
Alors la plupart des pays bénéficient d'un programme Life, mais, encore une fois, jamais la question ne s'était posée pour des régions. Et il se trouve que notre région est la seule à en bénéficier. Autant dire que beaucoup d'autres régions nous regardent, pour savoir comment on va gérer un tel programme, et pour savoir notamment par quoi ce programme va se traduire. Donc, par exemple, dans nos parcs naturels régionaux, on a positionné des agents recrutés au titre du programme Life Biodiv'Est ("Biodiv" donc biodiversité et "Est" parce que Région Grand Est) pour aller au contact des acteurs du territoire. Ça peut être les maires des villages, ça peut être des agriculteurs, ça peut être des acteurs associatifs qui ont besoin d'un soutien important sur la biodiversité, pour sensibiliser les acteurs et élaborer un certain nombre de projets qui vont contribuer au partage de la connaissance sur la biodiversité et à expérimenter des actions, qui vont nous permettre de mieux comprendre le fonctionnement de la biodiversité et, donc, d'engager des actions pour la préserver.
Et avec tous ses partenaires, c'est une force pour justement améliorer cette biodiversité ?
Ce qui a fait la force de la région Grand Est c'est sa dimension, et c'est le collectif qu'elle a su créer avec la DREAL, donc les services de l'État, avec les trois agences de l'eau et avec l'Office français de la biodiversité. Et la particularité du Grand Est, c'est que on a constitué de manière un peu informelle, ce qu'on appelle un collectif où ses différents acteurs font un véritable collectif, c'est-à-dire partagent leurs éléments d'information, coopèrent de manière très étroite, et du coup ont très certainement, par cette entente, créé les conditions d'une crédibilité qui, peut-être, peut manquer à d'autres territoires. C'est donc un facteur de succès dans cette première phase, qui est l'obtention du programme Life. Maintenant, on fait vivre ce collectif. J'étais, il y a 15 jours, à Montier-en-Der, au Festival de la photo animalière, qui est un festival absolument extraordinaire, pour re-signer, avec la Préfète de région, avec les trois agences de l'eau et l'Office français de la biodiversité. Le renouvellement de cette signature, de cet engagement collectif, qui fait notre force.
Vous avez parlé d'une période de 10 ans. Pourtant, on ne sait pas encore comment sera le monde dans 10 ans.
Non, mais ce qu'on sait tous, c'est qu'il faut agir vite. C'est-à-dire qu'il faut aujourd'hui déployer beaucoup plus d'actions qu'on en a jamais menées sur la biodiversité, pour la préserver, pour la faire renaître là où elle a subi la pression essentiellement de l'Homme, de manière à conserver ces atouts que représentent la biodiversité. La biodiversité c'est quoi ? C'est le monde du vivant. E
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Auteur : Radios du GrandEst
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Publié le : 12/12/2022 à 08:00
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Région Grand Est 2022 - Life Biodiversité - LorEEN
Graines d’écolos
Ils ont à peine 10 ans mais ont déjà conscience de l’importance de la biodiversité. À Varangéville, en Meurthe-et-Moselle, les élèves d’une classe de CM2 retrouvent une fois par mois un animateur de l’Atelier Vert. Ensemble, ils partent dans la nature à la découverte de leur environnement. Cette action coordonnée par Loreen (Lorraine éducation à l’environnement et à la nature) s’inscrit dans le programme Life Biodiv’Est piloté par la région Grand Est. L’objectif : sensibiliser les jeunes à la biodiversité et en faire des ambassadeurs auprès de leur entourage.
Yann Chassatte est l’animateur de l’Atelier vert qui accompagne les jeunes élèves à travers les forêts et les champs de Varangéville. Et sa méthode pour les sensibiliser à la biodiversité est bien rodée : ce jour-là, il pose quelques panneaux de bois au milieu d’un chemin et envoie les enfants collecter les graines. Après quelques minutes, il sonne le rappel :
- “Allez, allez on se rassemble ! vous pouvez voir si on se met en cercle tout autour que vous avez déjà trouvé beaucoup de choses ! Certaines que vous connaissez c'est sûr… Si je vous montre celles-là, c'est quoi ça ? des Noix ! Alors les noix c'est la graine de quel arbre ?.. Le noyer ! Donc les fruits du noyer, vous voyez qu’ils ont déjà intéressé des animaux. Regardez celle-ci, elle s’est fait grignoter, sûrement par un petit mulot ou une petite souris. Donc toutes ces graines vont être intéressantes à l'automne et à l’hiver pour les animaux qui font leurs réserves.”
L’objectif de cette activité de collecte de fruits et de graines est simple : montrer aux enfants la diversité de ce qu’il y a dans leur entourage.
- “L'automne c'est vraiment la pleine saison pour les plantes qui sont en train de produire leurs graines et leurs fruits pour éventuellement passer l'hiver et être ressemées un peu plus loin. On voit qu’il y a des diversités de formes, de couleurs, de tailles aussi. Le but n’est pas de faire un inventaire exhaustif, mais de montrer cette diversité et de leur décrire certaines particularités. Ce qui est intéressant, c'est qu’ils se posent des questions et qu'ils apprennent à observer !”
L’Atelier Vert pratique au quotidien la sensibilisation à l'environnement, et pas seulement avec les enfants.
- “On emmène tous les publics dans la nature, y compris les adultes et les seniors. On leur propose de reprendre contact avec leur environnement proche pour découvrir toutes ces espèces et ces paysages qu'on a un peu tendance à oublier ou à trouver sans intérêt. Ensemble, on retrouve du plaisir et on recrée le lien avec le territoire, par le biais de la protection de la nature évidemment mais aussi en se penchant sur l'histoire locale et sur tout ce qui a façonné le territoire.”
Et qu’en pensent les enfants ? Qu'apprennent-ils avec l’animateur de l’Atelier Vert ? Florilège.
- “Yann nous apprend qu'on peut manger des trucs dans la nature mais qu’il faudrait encore plus la préserver parce qu’il y a beaucoup de gens qui polluent. On trouve des bouteilles, des morceaux de plastique par terre…”
- “Je me dis que les gens, avant de jeter, devraient se poser la question : et si c'était moi la nature, est-ce que j'aimerais qu'on me jette des détritus dessus ?”
- “Ça me fait un peu mal au cœur de voir qu’il y a autant de gens qui polluent la nature.”
- “C'est pas très bien de polluer parce que la nature est importante. S'il n'y a pas de nature, s’il n’y a plus d’arbre du tout sur la planète, on meurt.”
Attentive à ses élèves, Morgane Cherrier, l’enseignante de cette classe de CM2 de Varangéville, participe de bon cœur à l’activité de sensibilisation.
- “Ce que j'apprécie particulièrement, c’est la curiosité des élèves, ils ont envie d’apprendre ! Ensuite, l’approche sensorielle proposée par l’Atelier Vert fait qu’il y a des élèves qui se révèlent : j'accueille dans ma classe des élèves en situation de handicap et dès le lendemain de la première séance, un de ces élèves s’est investi dans un travail écrit comme jamais il ne l’avait fait ! Donc c'est bénéfique. Cela nous permet d'aborder les choses différemment en rendant les élèves vraiment acteurs, au sens investi par leur corps dans les apprentissages. Par la suite, ils transmettront les messages à leur famille. On espère qu’ensemble ils se promèneront dans leur propre ville et que les enfants feront découvrir à leurs parents des choses sur la nature qui les sensibilisent et leur donnent encore plusenvie de la respecter.”
Pour en savoir plus sur les actions du programme Biodiv’Est, rendez-vous sur biodiversite.grandest.fr.
(Reportage proposé par les radios associatives avec le soutien de la région Grand Est)
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Auteur : Radios du GrandEst
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Publié le : 12/12/2022 à 08:00
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Région Grand Est 2022 - Life Biodiversité - PNRL
Le projet Biodiv’Est, porté par la Région Grand Est, constitue un formidable levier pour démultiplier et accélérer les projets liés à la restauration et la préservation de la biodiversité en Grand Est. Exemple avec 2 actions du LIFE, pilotée par le PNRL (Parc Naturel Régional de Lorraine), concernant l’expertise et l’évaluation des prairies en milieu agricole, en lien avec la Chambre Régionale d’Agriculture du Grand Est (CRAGE). Laurent Godé, Chef de service de biodiversité au sein du PNRL nous présente la 1ère action du LIFE
Ce LIFE a comme enjeu la préservation de l’élevage au travers la préservation des prairies puisque l’ensemble des prairies du Grand Est ont un formidable lieu de biodiversité, plus de mille espèces végétales, plus de 65 cortèges de milieu prairie différents dans les Vosges par exemple. Mais ceux-ci ont beaucoup régressé puisqu’en 50 ans, on a perdu plus de 40% des surfaces de prairies permanentes dans le Grand Est. D’où l’objectif et les enjeux de ces 2 actions menées par le parc de Lorraine pour la Région Grand Est, à cette échelle de la région Grand Est la préservation, la connaissance des prairies.
La 1ère action, c’est mettre en valeur ce qui existe encore dans ces prairies à l’échelle du Grand Est, donc toutes les typologies de prairies qui existe depuis les Hautes Vosges jusqu’aux Ardennes en passant par la forêt de Riant plateau lorrain. Quelles sont les espèces existantes et comment subissent-elles ou évoluent-elles avec le changement climatique ? De cela, on en induira les services écosystémiques que rendent ses prairies, les services d’érosion des sols, lutte contre l’érosion des sols, de filtration des eaux, d’arrêt d’érosion du vent, etc… Nous en déduirons, en tout cas, c’est à espérer des paiements pour services environnementaux qui permettront aux agriculteurs de mieux vivre et d’être mieux rémunérer de l’existence de ces prairies qui nous sont chers. Voici le cortège de cette 1ère action à mener.
Quelle est la 2ème action du LIFE mené par le PNRL ?
Elle va dans la suite, la 2ème action est le constat que ces prairies, à l’heure actuelle, permanente ou temporaire se dégradent avec le changement climatique, moins de rentabilité, des sécheresses, on l’a vu encore cet été qui font des paillassons de nos belles prairies. Alors, elles se restaurent pas mal quand il y a des pluies automnales mais quelles sont les perspectives demain de ces prairies sur le changement climatique ? Donc, la 2ème action, c’est vraiment connaitre mieux ces prairies, quelles sont les pratiques qui permettront les préserver demain et comment les enrichir de nouvelles espèces qui formeront nos prairies du futur.
Pouvez-vous nous dire un peu plus sur ce projet, en lien avec la Chambre Régionale d’agriculture du Grand Est en partenariat avec le PNRL ?
Oui, effectivement nous occupons en particulier des prairies mais il y a une action importante dans le cadre du LIFE Biodiv’Est mené par la Chambre Régionale d’agriculture du Grand Est qui concerne la biodiversité en milieu agricole en particulier en grande culture. Et là, il y a 40 ferme pilote qui ont été choisi pour référencer ce qu’apporte en terme économique et en terme de biodiversité, on va dire, les éléments fixes du paysage (Une haie, une marre une bande enherbée, donc il y aura des test expérimentaux qui vont être faites de replantation de haies, de semi de bande enherbée et voir quelle est la fonctionnalité, ce que ça apporte en biodiversité, est-ce que ça apporte en économie pour chaque exploitation. Donc c’est vraiment réparti à l échelle du Grand Est et on a décidé de faire un comité de pilotage commun avec cette action prairie hautes, puisque bien évidemment le bénéfice en est pour l’agriculture qu’est des plus importantes au niveau de nos territoires.
Sur ces 40 fermes pilotes, y a-t-il des analyses qui sont faites régulièrement ?
Absolument, elles vont démarrer dés 2023, il y aura des analyses de sol sur la biodiversité du sol, sur les vers de terre, sur les polinisateurs qui nous permettront d’en savoir plus sur les éléments fixes du paysage de ces milieux.
Avec ses 2 actions, le PNRL est un très bel exemple pour la préservation de la biodiversité.
Référez-vous sur le site internet du PNRL et de la Région Grand Est pour en savoir plus sur ces actions.
Une production des radios associatives avec le soutien de la Région Grand Est.
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Auteur : Radios du GrandEst
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Publié le : 12/12/2022 à 08:00
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Région Grand Est 2022 - Life Biodiversité - PNRMR
Parc Naturel Régional de la Montagne de Reims
L’action pilotée par Léa Joly permet d’étudier le comportement des forêts lorsqu’elles sont en gestion naturelle. Il s’agit d’augmenter les superficies non-exploitées par l’homme et d’évaluer le développement de la biodiversité ainsi que le bénéfice retiré face au changement climatique.
Alexis Claude-Reitz : - Bonjour et bienvenue au cœur du Parc naturel régional de la montagne de Reims. Rencontre avec Léa Joly, chargée de mission LIFE Biodiv’Est « forêt ». Nous sommes depuis la maison du parc à Pourcy, pour présenter un projet européen porté par la région Grand Est, où de nombreuses actions concrètes sont mises en place pour œuvrer face à la stratégie régionale de la biodiversité et au déclin de la biodiversité et ce pendant dix ans. Léa Joly, bonjour
Léa Joly : – Bonjour
- On le dit d’entrée, d’autres parcs sont associés au projet que vous allez nous présenter, le Parc naturel régional des Vosges du nord, le Parc naturel régional de la forêt d’Orient et le Parc national des forêts. Mais c’est ici, à une quinzaine de minutes de Reims, au Parc naturel régional de la montagne de Reims, donc, qu’une action pilote spécifique aux milieux forestiers est menée en trois volets.
- Oui un des enjeux de la région c’est l’adaptation des forêts face au changement climatique. Il faut savoir que la région Grand Est a une forte responsabilité dans les milieux forestiers qui représentent plus d’un tiers du territoire régional et aujourd’hui nous avons des essences majoritaires comme le hêtre ou le chêne pédonculé, qui sont vulnérables face au changement climatique. Et donc nous allons chercher avec l’ensemble des acteurs forestiers, privés et publics, l’ensemble des chercheurs également, à mettre en place de nouvelles pratiques de gestion plus résilientes, plus douce, pour adapter la forêt face aux changements à venir.
- Et sur ce projet il va y avoir un suivi tout au long des dix années à venir pour voir l’évolution ?
- Exactement chaque expérimentation qui sera menée localement fera l’objet de suivi bien particulier avec les universitaires et les chercheurs, car il est important dans un contexte de changement climatique de tester de nouvelles choses mais il faut aussi savoir prendre son temps et bien réfléchir, et avoir un suivi précis sur quel sera les impacts de nos interventions. Est-ce qu’elles seront bénéfiques ? Nous ferons tout bien sûr pour qu'elles le soient, et mesurer justement les bienfaits sur la biodiversité, sur la préservation des sols forestiers et la bonne santé des forêts de manière générale.
- Léa Joly en tant que chargée de mission LIFE Biodiv’Est, plus particulièrement auprès des forêts au Parc naturel régional de la montagne de Reims, autre volet avec vous que l’on peut évoquer c’est la création de 20 hectares d’îlots de sénescence, de quoi s’agit t’il exactement ?
- Les îlots de sénescence sont des zones de forêt où nous décidons volontairement l’exploitation forestière pendant plusieurs décennies, soixante-dix ans ou au-delà. C’est les scientifiques qui reconnaissent l’importance aujourd’hui de préserver des secteurs de forêt, où on va arrêter d’intervenir pour laisser évoluer naturellement les milieux. Il faut savoir que l’on a une grande majorité des espèces forestières qui dépendent de vieux bois, de gros bois, de bois mort. Et donc c’est important de conserver ces zones laissées en libre évolution.
- Lorsque l’on n'est pas professionnel du métier, on peut avoir l’impression d’être un petit peu finalement déconnecté, si j’ose dire, de tout ce qu'il se passe concrètement sur le terrain, et pour ça vous aller organiser notamment de nombreux événements à destination du grand public pour qu’il puisse se rendre compte des bienfaits et des actions qui sont concrètes et qui sont menées sur le territoire.
- Oui, chaque année nous allons mettre en place des événements grand public où toute personne intéressée aux forêts et au changement climatique sont les bienvenues. Nous ferons également appel à des intervenants à la fois naturalistes, sociologues, gestionnaires forestiers, pour expliquer plus en détail et avoir des regards croisés sur les forêts et la biodiversité, dans un contexte de changement climatique.
- Et bien on donne rendez-vous. Pour savoir tout ce qu'il se passera, on imagine qu’il faudra passer par le site internet notamment du Parc naturel régional de la montagne de Reims où on aura toutes les infos...
- Vous aurez toutes les infos également sur la page et les réseaux sociaux du projet LIFE Biodiv’Est et la région Grand Est.
- Un grand merci Léa Joly, chargée de mission LIFE Biodiv’Est forêt au Parc naturel régional de la montagne de Reims, de nous avoir reçu ici au Parc naturel et à très bientôt.
- Merci à vous et à bientôt j’espère.
- A noter que cette émission était une production des radios associatives du Grand Est soutenue par la région Grand Est.
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Auteur : Radios du GrandEst
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Publié le : 14/11/2022 à 08:00
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Région Grand Est 2022 - Expo Janin Davier
« Passé, présent, futur… Le verre dans tous ses éclats », c'est une exposition proposée par la région Grand Est, à l'occasion de l'année du verre, à découvrir jusqu'au 4 janvier prochain à l'Abbaye des Prémontrés à Pont-à-Mousson. Jean-Louis Janin Davier, commissaire d’exposition, nous présente l’univers « Le cristal dans tous ses états ». Il rappelle que le Grand Est connait une histoire verrière d’exception
Une histoire verrière d'exception sur ces terres du Grand Est depuis à peu près 1300 puisque c'est là où vont s'implanter les premières petites entreprises d'exploitation de verre sur les terres du Grand Est et particulièrement dans la région des Vosges.
Le cristal dans tous ses états du nom de votre exposition, qu'est-ce que le public va-y découvrir ?
C'est un voyage à travers le temps mais c'est aussi un voyage dans l’apogée du monde cristallier qui est le 19e siècle. On rentrera dans la restitution d'un atelier du 18e siècle issus de l'Encyclopédie Diderot d'Alembert et sa grâce au verrerie de Bayel et puis nous irons dans une forêt enchantée où nous découvrirons des pièces magiques prêtées par Lalique, par Meisenthal et à l'intérieur de cette forêt enchantée vous aurez des points de Saint-Louis et la forêt c'est la source de toute la production verrière puisque on a besoin de sable, de fougères, de bois, pour faire brûler tous ces grands fours et puis nous avons un voyage dans une boutique restituée comme au 19e siècle. Nous voyagerons sous un sapin fait de boules de Meisenthal. Un sapin qui protégera une grande table festive de Noël entièrement dressée en cristal à côté d'un univers voué au parfum.
De cristal il en est question, vous avez évoqué le 19e siècle, une période faste pour ces industriels en Grand Est
A l'époque les maîtres verriers avant d'être maître cristalliers vont s'installer aux endroits les plus stratégiques. C'est comme la naissance de Saint-Louis, ce sont des postes itinérants. On va d'abord se servir du bois, du sol, de la nature et puis on va installer des petits ateliers qui vont permettre de produire. Petit à petit, il va y avoir une sédentarisation des entreprises. On aura Porcheux, Baccarat, Saint-Louis. On aura toutes ses manufactures qui vont s'installer dans le creuset du territoire et ne plus en bouger et développer leur manufacture.
Un secteur qui baigne dans le luxe et l'exception
C'est le luxe, c'est l'exception. D'une façon ou d'une autre lorsque le verre va apparaître c'est la transparence, c’est un contenant, c'est un matériau excessivement fragile. Il va falloir mettre en place toutes sortes de process pour le stabiliser, pour le durcir, le recuir, le tailler et puis le décorer et puis le colorer et donc ça c'est un principe de recherche pour aller vers le luxe. D'une façon ou d'une autre, le verre va commencer par être du verre plat puis du verre bombé puis du verre soufflé puis du verre assemblé, taillé et là c'est la présence de tous les maîtres artisans qui vont savoir sublimer et cette matière qu’est le verre puis après sublimer le cristal et le 19e siècle c'est l'apogée du cristal avec des manufactures comme Saint-Louis, comme Baccarat, qui vont fabriquer des pièces d'exception, qui vont fabriquer du mobilier, qui vont fabriqué des lustres géants, qui vont fabriquer des éléments d'art de vivre, de décoration et d'art de la table exceptionnel
Si vous deviez décrire une œuvre exposée, vous choisiriez laquelle ?
Je ne peux pas en décrire une parce que toutes me séduisent mais nous allons dans un coffret de voyage fabriqué par la manufacture de Baccarat dont tous les flacons sont en cristal de Baccarat, avec des couvercles en argent et une boite en ébène noir et puis y a le grand lustre et puis il y a le grand candélabre de Baccarat. Il y a des pièces exceptionnelles de Saint-Louis. Le cristal est vraiment dans tous ses états, dans tous ces éclats, sublimé à travers la couleur, avec des montures de bronze, avec des montures d'argent, avec détails… C'est vraiment le cristal sublimé par la main de l'Homme et par la main des artisans.
Découvrez cette exposition exceptionnelle dans le cadre de l'année du verre, tous les jours sauf le mardi de 10h à midi et de 13h30 à 18h en entrée libre - Abbaye des Prémontrés, 9 rue Saint-Martin à Pont-à-Mousson. Plus d'infos sur anneeduvert.grandest.fr
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Auteur : Radios du GrandEst
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Publié le : 14/11/2022 à 08:00
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Région Grand Est 2022 - Expo Sibertin Blanc
Parcourir le Grand Est en prenant la parole avec des lettres de verre dans un lieu dédié au silence, a quelque chose de paradoxal. Avec l’exposition proposée par la Région Grand Est : « Passé, Présent, Futur – Le verre dans tous ses éclats » et notamment l'univers « dialogue entre matière et savoir-faire », de Jean-Baptiste Sibertin-Blanc l'un des deux commissaires d'exposition, le visiteur est invité à découvrir les multiples facettes du verre, jusqu'au 4 janvier prochain à l'Abbaye des Prémontrés à Pont-à-Mousson.
L'exposition commence en rappelant que les diatomées que l'on pourrait comparer à des plantons, sont les premiers créateurs de verre puisque leur corps est constitué de silice transparente pour permettre la photosynthèse nécessaire à la vie. Aussi rappeler que le verre est précieux et au début de notre ère, 1 kilo d'or vaut 1 000 gr de verre. Puis ce sont quatre chapitres qui se déroulent et dans lequel on va découvrir cette histoire du verre. ‘’Savoir’’ et ‘’faire’’, deux mots qui sont indissociables de la création de tout nouvel objet. L'art du verre ou le verre dans l'art se sont emparés de ce médium. Tel que le vitrail nous le montrer et nous le rappelle parfois, comme à Strasbourg et enfin le dialogue qui se noue autour des lettres de verre qui sont à l'origine de cette histoire.
26 lettres de l'alphabet au travers de 26 lettres de verre pour illustrer le dialogue des artisans verriers avec la matière ou le rapport du public avec les nombreuses créations exposées ici
Oui ! C'est bien un dialogue auquel sont invités les visiteurs. En premier lieu, dialogue des verriers avec la matière et puis au dialogue que l'on a de manière plus intime lorsqu'on découvre une œuvre. Chacune de ces lettres est une petite architecture. Ce sont des sculptures, des signes et c'est la première fois que j'écris avec ces lettres de verre au Prémontrés. Le mot dialogue travers l’installation des 26 lettres disposés comme dans un tiroir. Peut-être comme pour rappeler aussi que Gutenberg inventa sans doute à Strasbourg, les premiers caractères mobiles en plomb. L'exposition est chargée de pièces sensibles, d'anecdotes qui se sont inventés en imaginant cette histoire. La région est neuve de ces 9 départements, alors j'ai écrit cette phrase : je suis neuve, à moi toute seule et on la retrouve en néon aux couleurs de la région et puis Gérald Watrin jouait avec l'art du feu où il y a Maya THOMAS qui recycle des bouteilles de vin d'Alsace, à jouer avec des strates topographiques de la Région pour écrire et créer comment un miroir, la terre et le verre.
Des œuvres issues de collection, de renommée mondiale, mais aussi des créations d'artisans locaux dans le Grand Est
Oui ! Cette histoire du verre est bien vivante car c'est avec les artisans de la région que nous l'avons écrite avec Antonio qui travaille à Toul et il nous confie un triptyque en verre, fusé, comme une aquarelle de verre. Nous retrouverons aussi des pièces remarquables de collaboration des grandes manufactures, avec des designers et architectes talentueux Pierre Charpin, Noé Duchaufour, Laurance, Philippe Starck aussi j'ai souhaité donner à voir comment des artistes du monde entier se sont approprié le verre, pour jouer avec les mots comme d'autres jouent avec la toile ou avec le bronze… Jacques Villeglé, Pascal Convert, Antoine Leperlier…
Le volet éducatif, lui non plus, n'est pas oublié
Lorsque j'étais le directeur de la création de la cristallerie Daum, j'utilisais souvent l’image et la pédagogie pour partager ma passion pour tel ou tel projet. Aussi, lorsque j'ai créé à l’ENSAD (École nationale supérieure d’art et de design) de Nancy, l'atelier Glassroom, le Grand Est est riche de lieux d'échanges et de formations uniques en France : le Centre International d'Art Verrier (CIAV) de Meisenthal, le CERFA, Vals-le-Chastel, le lycée Labroise à Sarrebourg. Ils sont avec nous dans l'exposition autour de pièces qui racontent une histoire, une image qui caractérise ces lieux comme l'âme de la vallée dans la forêt de Meisenthal ou l'arche où toutes les pièces s’échelonnent quelques instants. Autant de signes pour écrire cette histoire, pour créer des liens entre les départements, pour faire signe, pour rappeler l'origine du mot design. Comme un dernier clin d'œil, nous retrouverons dans l'exposition une plaque de Pont-à-Mousson, ici réalisée en pâte de verre comme un clin d'œil lumineux entre les deux process. Deux process similaires, la fonte au sable et la fonte à cire perdue, pour laquelle seule la matière fait la différence
Des œuvres uniques pour montrer le verre dans toutes ses dimensions artistiques, conceptuelles et innovantes. À l'issue de cette exposition en janvier prochain, l'univers dialogue entre matière et savoir-faire poursuivra son chemin dans tout le Grand Est. Plus d'infos sur anneeduverre.grandest.fr
Une production des radios associatives avec le soutien la région Grand Est
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Auteur : Radios du GrandEst
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Publié le : 14/11/2022 à 08:00
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Région Grand Est 2022 - SGLAS
2022, c’est l’année mondiale du verre avec une résonance toute particulière ici en Grand Est. On part à la rencontre de Maya THOMAS, gérante et fondatrice de l'association S’Glass à Strasbourg. Vous exercez un métier autour du verre, à mi-chemin entre artiste et artisan avec cette particularité votre matière première ce sont des bouteilles de vin d'Alsace.
Oui en effet. Après ma formation dans les art verriers, je me suis posée la question de quelles étaient mes ressources en terme de matières premières et étant alsacienne, je suis tombée dans la bouteille et je suis tombée amoureuse de cet objet là et j'ai vraiment eu envie de le travailler et de le travailler et de manière très variée, c'est-à-dire d'offrir à cet objet à usage unique, une vie à usages multiples.
Une production avec des finalités très variées
Oui tout à fait, parce que en fonction des bouteilles, on a quand même un parc de bouteilles assez varié, ne serait-ce que dans l'Alsace, et par ses formes on peut faire différents objets. Il y a plusieurs gammes que je travaille avec ces bouteilles. Ça va aller de l'objet d'art de la table à l'aménagement d'intérieur par la création de vitraux en retravaillant les chutes qui sont générées par l'atelier sur la création des verres. Il y a aussi la création de pièces artistiques parce que quelque part c'est aussi un objet d'expression, la bouteille. On peut on peut lui donner un nouveau sens en plus de lui donner une nouvelle vie par l'objet fonctionnel de l'art de la table
Il faut une certaine maîtrise de la technique et surtout ce qui est important c'est un produit recyclable à l'infini et dans votre cas précis, vous allez plus loin. Vous faites en sorte de recycler avant même que le produit ne passe par les circuits classiques de recyclage
C'est même une des vocations premières de l'atelier. C'est justement d'offrir cette retraite dorée, de dire qu'on va rallonger le cycle, parce que certes le verre est recyclable, c'est tout à fait juste, mais ça reste un procédé qui est très énergivore. Pour recycler une bouteille, on va consommer 500 grammes de CO2. L'idée étant de se dire comment est-ce qu'on peut amortir quelque part cet impact. Nous pouvons le faire en rallongeant le cycle de vie de la bouteille. À partir de là, les techniques verrière vont intervenir pour lui donner différentes fonctions, pour pouvoir recycler l'intégralité de la bouteille. L'objectif est d’arriver à un zéro déchet. On va faire des verres pour la consommation et avec les chutes des bouteilles on va travailler mais pour ça, les différentes techniques sont importantes parce que dans un cas on va faire du travail à froid (coupe, ponçage) mais pour les créations artistiques ou les cloisons là je vais revenir sur du verre plat avec certaines interventions techniques qui vont se rapprocher des techniques de fusing, des vitraux où on va à travailler des techniques de montage qui permet justement de créer des objets très variés à partir d'un élément assez simple que tout le monde connaît : la bouteille.
Vous allez exploser quelques-unes de vos œuvres à Pont-à-Mousson, dans une exposition intitulée ‘’le verre dans tous ses éclats’’. L'exposition est visible jusqu'au 4 janvier prochain et en accès libre. Pour vous, Maya, c'est une belle reconnaissance de votre travail
Oui, c’est un grand plaisir ! Je vais proposer 2 œuvres. Une qui va parler du verre industriel car il est très peu représenté dans le monde artistique. Il y a une pièce qui est réalisée à partir des chutes de bouteilles. L’autre œuvre parle du territoire, de terre de verre, qu’est la Région Grand Est avec son patrimoine des arts verriers. L’idée est de proposer une cartographie en alphabet, du territoire en verre.
Si l’expérience S’Glass vous séduite, vous retrouverez toute la gamme des produits et les revendeurs sur le site sglass.fr et pour tout savoir sur l'année du verre rendez-vous sur le site anneeduverre.fr
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Auteur : Radios du GrandEst
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Publié le : 14/11/2022 à 08:00
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Région Grand Est 2022 - Valérie DEBORD
À l'occasion de l'année du verre, la région Grand Est organise du 22 novembre au 4 janvier, l'exposition ''le verre dans tous ses états'' à l'Abbaye des Prémontrés à Pont-à-Mousson. Valérie Debord, vous êtes la vice-présidente à la formation à la région Grand Est. Quelle est la place du verre aujourd'hui et des métiers du verre au sein de la région Grand Est ?
Nous sommes la première région de France, en terme de manufactures et de formation. C'est une industrie ancienne. Elle date du 16e siècle, avec des vrais savoirs-faires et puis elle a perduré tout au long de l'histoire avec les grands manufacturiers qu'on connaît tous : Baccarat, Dome, Saint-Louis, Meisenthal, Lalique et puis des petites manufacture qui existent un peu partout dans les Vosges, en Meurthe-et-Moselle et qu'on accompagne. Souvent des entreprises familiales ou unipersonnelle mais qui ont compris que ce matériau particulier, avait avec le public, une relation particulière. C'est un matériau vivant, donc on considère que c'est important de continuer à l'accompagner.
Vous parlez des grandes manufactures du verre. Il y a aussi beaucoup de petits manufacturiers, des artisans. C'est quoi comme métier ? Il y a simplement les souffleurs de verre ou l'on peut retrouver d'autres métiers dans le verre ?
Il y a 24 métiers qui sont répertoriés dans l'industrie du verre. Vous avez les souffleurs, qu'on connait bien, que l'on voit bien visuellement mais aussi les graveurs. Des gens qui font la découpe, vous avez les gens qui préparent. Il y a énormément de métiers qui donnent lieu à des formations qualifiées : CAP, brevet de maîtrise. Au niveau de la région on peut accompagner ces formations là.
La région Grand Est est la première région du verre en France. Comment on accompagne à la formation de ces métiers ? Quels sont les centres de formation qui existent ?
Vous avez une formation initiale au lycée Labroise à Sarrebourg qui a un CAP, un brevet de maîtrise sur les métiers verre. Vous avez un CFA à Vannes-le-Châtel pas loin de Nancy. Vous pouvez faire l'ensemble de la formation. Nous finançons 80 places par an. Pour les gens qui se découvrent, à 30 ans, à 40 ans, à 45 ans, une vocation, une envie d'aller sur ces métiers d'art, on peut faire des formations dans le cadre de la formation continue ou avec votre Compte Professionnel de Formation ou dans le cadre d'une formation, d'une reprise suite à un licenciement ou un départ d'activité et ça se passe également Vannes-le-Châtel
Pour découvrir l'histoire mais aussi l'avenir du verre on retrouve donc l'exposition du 22 novembre au 4 janvier à l'Abbaye des Prémontrés avec la Région Grand Est
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Auteur : Radios du GrandEst
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Publié le : 06/10/2022 à 08:00
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Région Grand Est 2022 - WANTZ
Dans la liste des métiers en tension, il y a celui de conducteur de bus. Nous avons beaucoup parlé au moment de la rentrée des classes, un véritable casse-tête pour les collectivités qui gèrent le ramassage scolaire. Ce sont 230 000 scolaires transportés chaque jour par près de 80 compagnies. Aujourd'hui comment faire face à ce manque de conducteurs, nous en parlons avec Simon Bonanno. Il est coordinateur au sein du centre de formation Wantz à Cernay. Il faut former plus de conducteurs et tout de suite ?
Aujourd'hui nous faisons face à une pénurie de conducteurs, de voyageurs et pour cela il y a des titres professionnels qui sont mis en place au sein de notre structure et d'autres structures d’autres centres de formation. Le ton est donné, c'est-à-dire qu'aujourd'hui on doit former pour faire face à cette pénurie qui touche la région Grand Est.
Quel est le déroulé et le contenu de cette formation ?
C'est une formation qui dure 3 mois (434 heures). C'est une formation qualifiante. C'est un titre professionnel donc de niveau 3. Le futur stagiaire alternera entre la théorie et la pratique. Pour le côté théorie il aura toutes les questions à apprendre liées à la sécurité. Lorsqu’on prend un bus, quels sont les gestes à adopter ? Comment je dois me comporter en cas de mauvais temps par exemple. La partie pratique consiste à effectuer une manœuvre sur plateau. Le stagiaire aura deux manœuvres à effectuer, suivi de la partie pratique sur route qui se passe avec un inspecteur.
Sommes dans l'opérationnel puisque 3 mois de formation c'est très rapide. Ça débouche très vite à ce titre professionnel
Oui ! C'est une formation qui est intense puisqu’elle 3 mois mais ça va déboucher sur un poste de conducteur de bus et ça sera un vrai professionnel de la route.
Quels sont les prérequis et à qui s'adresse cette formation ?
Cette formation s'adresse d'une part aux demandeurs d'emploi. Il faut être âgés de 21 ans, avoir un permis B valide et être au fait du métier parce que c'est un métier où vous pouvez alterner entre du temps plein et du temps partiel puisque vous vous occupez également des sorties scolaires. C'est du temps partiel mais faut être déjà au fait du métier et se renseigner avant de commencer cette formation.
Un point important : il y a du débouché et une véritable embauche à la clé. Notons-le : 73 % des stagiaires qui suivent la formation trouvent un emploi à l'issue
Nous nous sommes déjà en partenariat avec des clients de la région comme les transporteurs, qui, pour faire face à la pénurie, font appel à nous pour les former. Nous sommes en lien avec la région Grand Est qui aide à financer ces formations pour que tout se passe bien et que les futurs conducteurs trouvent un emploi à la clé.
C'est intéressant de le rappeler, la région Grand Est intervient et pour la personne qui intègre le parcours de formation, c'est totalement pris en charge par la collectivité
Oui, c'est une formation qui est prise en charge par la collectivité et je dirais qu’elles ont vraiment pris en compte le fait qu'aujourd'hui il y a une vraie pénurie. C'est une vraie demande et vous avez des personnes qui entrent en formation, qui sont rémunérés par la région Grand Est. Il y a de l'avenir
Et j'ai envie de dire, il n'y a plus qu'à ! Il existe différents centres de formation en Grand Est. N'hésitez pas à vous rapprocher du centre le plus proche de chez vous. C'est une production des radios associatives en Grand Est soutenues par la région Grand Est
Plus d’infos https://www.grandest.fr/actualites/devenez-conducteur-de-voyageurs/
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Auteur : Radios du GrandEst
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Publié le : 05/10/2022 à 08:00
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Région Grand Est 2022 - TRANSDEV
Les métiers du secteur du transport public de voyageurs ont du mal à recruter la région Grand Est n'est pas épargnée par cette pénurie la parole à une entreprise qui recrute Transdev.
Olivier Monot, vous êtes directeur régional de Transdev, quel rôle joue cette entreprise dans notre quotidien et en Grand Est particulièrement.
La société Transdev, qui est présente à l'international comme en France, est spécialisée dans la mobilité. Nous transportons des voyageurs tous les jours dans tout le pays. Et dans la région Grand Est plus particulièrement, nous avons 1800 salariés qui transportent des jeunes et des moins jeunes pour aller travailler, pour aller à l'école, pour leurs loisirs aussi.
La région Grand Est est un manque de conducteur de car, le métier souffre-t-il d'une mauvaise image ?
C’est un métier qui présente un certain nombre de contraintes. Quand il s'agit de faire du ramassage scolaire, il est évident qu'on a un métier où il y a une amplitude un peu élevée puisqu’il faut accompagner les enfants le matin, les ramener le soir.
Mais c'est quand même avant tout un métier de contact, c'est un métier où on est en contact avec les jeunes au quotidien c'est un métier de service public donc c'est comme une valeur fort et puis quand on échange avec les gens, c'est fou le nombre de personnes qui en ont bénéficié quand il était plus jeune et bien maintenant je dis il faut continuer à transmettre ce service qui est vraiment un service essentiel pour notre population.
Les opportunités sont réelles aujourd'hui en tant que chauffeur de transport urbain à transport scolaire entre autres. Quels atouts mettez-vous en avant aujourd'hui pour attirer de nouveaux conducteurs ?
Je dirai qu’il y a deux métiers possibles; soit on est dans un service à temps plein donc on a CDI à temps plein et donc là on peut avoir une attractivité qui est lié à des taux horaire qui sont comme supérieurs à ceux du SMIC, ou alors on est dans un temps partiel et là ça peut venir concilier une autre activité, que ce soit une activité parents d'un auto-entrepreneur et qui à la recherche d'un salaire de base garantie tous les mois et d'une protection sociale donc ça c'est un premier élément, important je pense, ou pour un retraité qui cherche un complément de retraite, ça c’est aussi un autre exemple qui peut motiver des personnes à venir nous rejoindre.
En termes de formation, est-ce qu'il existe des solutions pour faciliter l'accès à l'emploi avec des partenariats entre centres de formation, entreprises et région Grand Est par exemple ? Évidemment la première condition pour venir nous rejoindre c'est d'avoir le permis D mais ce permis D tout le monde ne l'a pas et donc il existe des dispositifs et nous avons des aides pour accompagner les candidats volontaires et obtenir ce permis sans que ça leur coûte rien. Donc nous avons des aides de la région Grand Est en particulier et nous avons des accords avec des organismes de formation. C'est finalement assez simple. Il faut surtout avoir des candidats qui sont motivés, qui aiment la relation avec les jeunes, avec les clients et je suis sûr qu'ils y trouveront beaucoup de plaisir.
Une formation dure combien de temps ?
En 4 mois, on a une formation complète qui permet à la fois d'avoir le permis, d'avoir ce qu'on appelle la fimo qui est aussi une formation technique, et en 4 mois on est complètement opérationnel.
Comment fait-on pour postuler ?
Le plus simple c'est de nous contacter sur notre site internet www.transdev-grandest.fr, et là vous pouvez regarder les postes qui sont déjà disponibles ou proposer votre candidature spontanée.
Cet entretien est une production des radios associatives en Grand Est soutenu par la région Grand Est.
Plus d’infos https://www.grandest.fr/actualites/devenez-conducteur-de-voyageurs/
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Auteur : Radios du GrandEst
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Publié le : 04/10/2022 à 08:00
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Région Grand Est 2022 - STAGIAIRE
Devenir chauffeur de bus, voilà un beau métier qui offrent de belles perspectives professionnelles. C'est un métier qui recrute aussi bien pour le transport urbain, interurbain, régional ou pour le ramassage scolaire et les besoins sont énormes. Si vous aimez l'autonomie et le contact humain ce métier et peut-être fait pour vous. Nous en parlons avec Karima. Elle vient tout juste de terminer sa formation de conductrice de bus et elle nous raconte son parcours professionnel et ce qui l’a poussé vers cette formation
Avant, j'étais femme de ménage pendant 4 mois, mais ce n’était pas pour moi. J’ai discuté avec une amie qui était chauffeur de bus et je me suis dit ’’c'est ce que je veux faire’’. Je me suis inscrite et c’est allé vite car il y a beaucoup d’offres d’emploi. Ce qui m’a poussé à suivre cette formation, c’est parce que j’aime beaucoup rouler et j'aime beaucoup partager un moment avec les clients, parler avec eux et être à l'écoute. Faut aimer être avec les gens.
Karima nous décrit une formation intense mais accessible avec une partie théorique et beaucoup de mise en application pratique.
Le centre de formation nous apprend à conduire un bus car c'est énorme. Ce n’est pas comme la voiture. Il y a des angles morts, des porte-à-faux. Il faut faire attention aux trottoirs, aux piétons parce que les gens, ils ne font pas attention. Il faut avoir l'œil partout comme notre formateur nous l’a répété : ‘’360°, l’oeil partout’’. Il y a aussi une partie sur plateau, c’est les manœuvres à faire : stationnement du bus, slalomer entre les plots pour stationner un bus. Ce n’est pas évident. À l'examen vous avez 5 minutes mais en 3 minutes maximum vous le fait. Une anecdote lors de ma formation, c’était avec mon collègue de formation. Il a emprunté une rue en sens interdit. Nous nous sommes retrouvés devant les voitures qui arrivaient. Les véhicules klaxonnaient. C'était galère pour lui, pour sortir. Les gens ne font pas attention aux bus identifiés ‘’auto-école’’. Nous apprenons à rouler un bus et ils ne sont pas veillant. Il faut faire très attention aux piétons, aux vélos et aux trottinettes. Il faut être patient et aimer ce travail sinon ça ne va pas.
C'est une formation qui nécessite tout de même quelques prérequis les conseils de Karima pour intégrer la formation et devenir conducteur ou conductrice de bus
La patience et aimer ce métier. Dès le premier jour, vous recevez un livret et il faut commencer à apprendre les fiches. Vous avez 3 mois et demi, on se dit toujours que nous avons le temps mais au bout d'un moment vous n’avez pas que les fiches. Vous avez aussi 6 thèmes et 200 questions. Il vaut mieux commencer à les apprendre dès le premier jour et les comprendre car à l’examen on va vous poser des questions et il faut savoir y répondre. C'est comme un retour à l'école
Maintenant vous savez tous ! Si vous aussi, comme Karima, vous souhaitez changer de métier et que vous aimez bouger, que vous vous voyez au volant de ces grands véhicules, n'hésitez pas à en parler à votre conseiller Pôle emploi ou à vous rendre dans l'un des centres de formation de la région Grand est.
C'était une production des radios associatives soutenu par la région Grand Est
Plus d’infos https://www.grandest.fr/actualites/devenez-conducteur-de-voyageurs/
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Auteur : Radios du GrandEst
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Publié le : 03/10/2022 à 08:00
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Région Grand Est 2022 - ELU
Guillaume Maréchal vous êtes vice-président de la commission Transport, déplacements et infrastructure de la Région Grand-Est. Guillaume Maréchal, bonjour.
Bonjour.
Aujourd'hui, le secteur des transports connaît une pénurie de conducteurs de bus : en quoi cela est-il important d'y remédier ?
Les enjeux c'est, très concrètement c'est qu'il n'y ai aucun enfant qui soit sur le bord de la route le matin pour allée dans son établissement scolaire, que ce soit dans les écoles primaires, les écoles maternelles, les collèges ou les lycées. Et c'est aussi important dans les zones rurales aujourd'hui, parce que dans les territoires urbaines on peut aller au collège, au lycée ou l'école à pied. Pour nos concitoyens qui sont dans les zones rurales il est important que ce service de transport scolaire puisse être assuré. Aujourd'hui, dans les Ardennes, par exemple si nous avons plus de deux arrêts maladie, il y aura des lignes où il n'y aura pas de conducteurs, il n'y aura pas de bus scolaire.
La Région s'implique pour résoudre ce problème.
La Région Grand-Est avec les transporteurs qui sont nos partenaires, nos prestataires nous avons lancé depuis quelques mois déjà une phase de recrutement intensif parce qu'aujourd'hui nous manquons de conducteurs. Si les personnes ont déjà un permis D, c'est-à-dire un permis qui permet de pouvoir conduire des bus, les personnes peuvent directement candidater. Toutes les candidatures sont prises et sont transmises par la suite aux transporteurs. Et si vous n'avez pas le permis D et que vous souhaitez vous former, nous vous accompagnons avec la Région Grand-Est – c'est une de nos compétences de manière générale – et donc nous pouvons vous accompagner, vous financer la formation pour avoir le permis D. Il y a eu aussi des revalorisations de salaire, nous les accompagnons, nous pouvons faire de l'accompagnement aussi pour augmenter ce temps partiel. Généralement, les conducteurs de bus sont à temps partiel donc nous pouvons accompagner pour avoir des heures complémentaires, des heures supplémentaires, pour qu'il y ait un gain supplémentaire pour la personne qui souhaite s'investir et souhaite être embauchée en tant que conducteur de bus.
Guillaume Maréchal, qu'avez-vous à dire aux auditeurs pour peut-être les encourager à s'engager dans une formation ?
C'est un moyen de rendre service à la population, aux enfants. Je pense que même s'il y a certains enfants qui chaque matin traînent des pieds pour aller à l'école, la plupart sont heureux d'y aller. Pour certaines personnes c'est le moyen d'avoir un complément de revenu puisqu'il peut y avoir des temps partiels choisis dans le cadre de ces embauches et donc ceux qui souhaitent avoir un salaire supplémentaire, une rémunération supplémentaire, c'est le moyen d'y aller, donc je conseille à tout le moyen d'y aller. Donc je conseille à tout le monde d'y aller.
Merci, Guillaume Maréchal.
De rien.
C'était une production des radios associatives en Grand-Est soutenue par la Région Grand-Est.
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Format 4'
Guillaume Maréchal vous êtes vice-président de la commission Transport, déplacements et infrastructure de la Région Grand-Est. Guillaume Maréchal, bonjour.
Bonjour.
Aujourd'hui, le secteur des transports connaît une pénurie de conducteurs de bus : en quoi cela est-il important d'y remédier ?
Les enjeux c'est, très concrètement c'est qu'il n'y ai aucun enfant qui soit sur le bord de la route le matin pour allée dans son établissement scolaire, que ce soit dans les écoles primaires, les écoles maternelles, les collèges ou les lycées. Et c'est aussi important dans les zones rurales aujourd'hui, parce que dans les territoires urbaines on peut aller au collège, au lycée ou l'école à pied. Pour nos concitoyens qui sont dans les zones rurales il est important que ce service de transport scolaire puisse être assuré. Aujourd'hui, dans les Ardennes, par exemple si nous avons plus de deux arrêts maladie, il y aura des lignes où il n'y aura pas de conducteurs, il n'y aura pas de bus scolaire. Donc il est important aujourd'hui pour nous de trouver de nouveaux conducteurs, de former de nouveaux conducteurs, pour que nous puissions assurer la continuité du service public et assurer à l'ensemble des familles et notamment en zone rurale la possibilité pour leurs enfants d'aller dans les écoles.
La Région s'implique pour résoudre ce problème.
La Région Grand-Est avec les transporteurs qui sont nos partenaires, nos prestataires nous avons lancé depuis quelques mois déjà une phase de recrutement intensif parce qu’aujourd’hui nous avons tous nos bus qui circulent mais nous avions une petite crainte d'avoir le matin des enfants qui ne puissent pas prendre le car scolaire pour se rendre dans leurs établissements respectifs que ce soit dans les écoles primaires, maternelles, collèges ou lycées.
Donc aujourd'hui vous recrutez toujours.
Nous recrutons toujours. L'objectif c'est d'avoir aussi du personnel et des personnes formées pour pouvoir prendre la suite ; on ne sait jamais s'il y a un arrêt maladie ou quelqu'un qui souhaite ch
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Auteur : Radios du GrandEst
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